jeudi 29 décembre 2011

Les bagnoles des bronzés

Les vacances arrivent de Noël à grand pas. Quoi de plus jouissif que de retrouver les voitures au casting du film de Patrice Lecomte tournée en 1979 avec la troupe du Splendid, "Les bronzés font du ski". Avec en particulier la R20 TS rouge, voiture par excellence du cadre dynamique parisien, parfaitement incarné par l'hyperactif et irascible Gérard Jugnot. Attention, scène cultissime ! Constatant que sa serrure est gelée, Gérard Morin ne voit qu'un seul moyen naturel comme solution. Urinant allégrement contre la portière, on le voit au bout de quelques secondes (relativement) gêné lorsqu'il se sent observé de très prêt par Bruno Moynot (le présentateur ringard de la météo). Jugnot a en effet confondu son auto garée à quelques mètres avec cette R20, identique... Même pas mal ! Il finit de se soulager, demandant avec légèreté à Moynot: "Je termine ?".... Avant de ranger son matériel, concluant la scène par un une sympathique tape sur le toit: "Bonne bagnole, hein ?!".


Revoir la scène

Autres young' repérées dans ce second opus des Bronzés:  une 304 gris métal au pare choc mal fixé, un coupé Mercedes 280 CE vert sapin (what else !), une DS avec galerie acheminant notre ami Jean-Claude Duss sur son territoire de "conquêtes", une Ford Granada MKI blanche, une R4 fourgonnette, voiture de service du bon docteur Clavier, et une berline Mazda 626  rouge, propriété de l'amant à moustaches de Dominique Lavanant, peu amateur de fondue mais serial blagueur au fil dentaire, ne manquant pas de toupet... !

































vendredi 15 janvier 2010

Young ou old ?


Pour youngtimerag, même si la "E" perdura jusqu'en 1975, elle appartient à la catégorie des "vieilles gloires", et donc des Oldtimers. La "nouvelle XJS" est incontestablement une Youngtimer, ayant fait une honorable carrière de 1975 à 1996. On appliquera cette loi "naturelle" des âges à d'autres voitures à la carrière fort longue, comme la DS vs la CX.

La Type E "Série 3", dotée d'un V12 de 5,3 litres de 272 chevaux fut lancée en 1971, et quitta la scène en 1975 dans une sorte d'indifférence. Plus longue, plus lourde, moins gracile que la "lady E" de 1961, elle fut remplacée par un coupé XJ-S plus bourgeois à la robe pour le moins baroque.


Quelques jalons à propos de ces deux modèles:

  • Pour faire avaler la pilule, la XJ-S sera « castée » dans des séries TV comme Chapeau melon et bottes de cuir et Le Saint II.. 
    Malcolm Sayer - auteur des lignes de la Type E - la plus belle voiture au monde selon Enzo Ferrari - décédant prématurément, le dessin de la XJS fut finalisé par Doug Thorpe. Prévu pour 1969, le remplacement de "Lady E" eut finalement lieu en 1975 avec la XJ-S, pour des raisons budgétaires et de qualité: la remplaçante devait faire un sans faute sur son 1er marché, les USA.
  • Jusqu’en 1977, les XJ-S, austères et baroques, subissent la qualité de fabrication "Rubish Leyland". Avec 240 en pointe, elle ne fait pas mieux que la Type E V12. 
  • L’essayant pour Sport Auto en 1976, José Rosinski conclut : ”Le sentiment de déception éprouvé a priori devant l’aspect de la nouvelle XJ-S s’efface largement derrière l’excellence des performances et du comportement. Une voiture qui gagne à être conduite.” 
  • La XJ-S AM 76 reçoit de série clim', vitres et rétroviseurs électriques, direction assistée, etc. Résultat: la note gonfle par rapport aux dernières Type E Série 3 (bradées en concession), et, à 115 500 F, la XJ-S coûte 15 % de plus qu’une Porsche 911 ou même une 500 SL. Résultat: la XJ-S est boudée dès sa sortie. Au début des eighties, Jaguar envisage de l'arrêter. L’arrivée d’un nouveau PDG charismatique, John Egan, va tout changer. Contrairement à ses aînées, la XJ-S ne cessera de s’améliorer tout au long de ses vingt ans de carrière
    Sur les cinq premiers millésimes, le tableau de bord pur vinyle oublie les placages en bois, qui auraient parfaitement collé à l’esprit cosy tant recherché. La batterie de voyants, les quatre jauges verticales à bascule façon machine à sous déconcertent… 

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    ”Les gens ne réalisent pas à quel point la circulation a changé depuis 1961. On passe la moitié du temps dans les bouchons. Un des plus gros défauts de la Type E était justement son petit habitacle, qui empêchait de monter une climatisation efficace. C’est pourquoi nous avons créé la XJS. Ce qui compte, aujourd’hui, c’est que les voitures soient confortables, à l’arrêt comme en mouvement.” (Lofty England, successeur de William Lyons à la a tête de Jaguar).
  • Jaguar rectifie le tir en 1981 avec la XJ-S HE. Dans son évolution High Efficiency, le V12 est fiabilisé, avec des nouvelles culasses Fireball (chambres de combustion à haute turbulence). La puissance passe à 295 chevaux, et la conso redescend à 15 l/100 km. La Citrouille se transforme en carrosse so british: tableau de bord et contre-portes se parent de bois verni, et des chromes apparaissent - enfin ! - , et de nouvelles jantes alu à cinq branches valorisent l'ensemble. C'est un succès: la production triple dès 1982. 


    La XJ-S devient un véhicule fiable. En 1983, Jaguar lance une version d’accès dotée d’un tout nouveau six-cylindres 24 soupapes de 228 chevaux, disponible seulement en boîte manuelle...
    Deux ans plus tard apparaît le cabriolet V12 SC, en fait une version découvrable, avec arceau de sécurité.

    Un véritable cabriolet sans arceau et à capote électrique sortira en 1988, produit chez Karmann en Allemagne. 

    Suite au retour triomphal de Jaguar aux 24 Heures du Mans en 1988 (victoire de la XJR 9), la firme confie à l’artisan de ce succès, son préparateur attitré Tom Walkinshaw, la préparation d’une XJ-S plus musclée. Dotée d’un kit large, cette version TWR voit dès le millésime suivant son V12 porté à 6 litres. Cette XJ-S de ”mauvais garçon” développera jusqu’à 333 chevaux. 
    Deux ans plus tard, la voiture a droit à un sérieux facelift et s’appelle XJS, sans tiret. Il s’agit plus qu’un simple restylage, plus de la moitié des pièces de carrosserie étant nouvelles.
      
     
















    La XJS reste donc une voiture terriblement attachante, qui affiche une personnalité à part, à des années-lumière des gros coupés technoïdes germaniques des années 1980 et 1990. Élégante raffinée, elle offre, avec le V12, une souplesse incomparable et une insonorisation exceptionnelle. Le 4 avril 1996, la dernière XJS sort des chaînes de montage : 113 000 voitures auront été produites, après plus de vingt ans de carrière. Un record chez Jaguar.

     Tous les essais d'époque sur xj-story.com, le site très complet , c'est Clair ?!

     
     

samedi 26 décembre 2009

Débits de boisson

Si la 604 SL (V6 PRV carbu, 136 ch), commercialisée entre 1975 et 1981 est loin d'être un modèle en matière de consommation de supercarburant, une palanquée de hauts de gamme de la même époque faisaient à peine mieux, voire souvent bien pire. La preuve par les mesures de l'Auto-Journal et consorts(*).

 

Quitte à parler conso, abordons cet épineux sujet avec quelques autos à moteur rotatif, soiffardes invétérées. La NSU Ro 80 (birotor 115 ch) fait l'objet d'un essai longue durée sur 50 000 km par l'A-J, ses essayeurs n'ayant pas ménagé la pédale d'extrême droite (comprenne qui pourra... !). Le parcours se composant de 35 000 km sur route, 12 000 sur autoroute et le reste en ville. Verdict : 18,75 litres en moyenne, pour cette pourtant très aérodynamique et avant-gardiste berline mesurée à 173 km/h en pointe.

Une seule marque française à osé ce type de motorisation: Citroën. La GS birotor (105 ch) est testée en 1974, avec les mesures suivantes: 11,4 l à 90 / 14,2 à 130 et 20,9 l à 160 km/h. Nipon ni mauvais, comme dirait mon ami Serge enquillant les ballons de Côtes au Reinitas du coin... Autre curiosité "birotorisée", la Mazda RX2. Première berline au monde flanquée du fameux moteur Wankel , elle nait  -comme votre serviteur mais on s'en fiche - en 1972. Forte de 115 chevaux – ce moteur sera repris quelques années plus tard sur les célèbres coupés RX7), elle engloutit le super avec délectation: 15, 1 l à 130 et... 23,4 l à 170 km/h.

Pas pire que la 604, oserait-on dire...


Les archives de notre ami breton font ressortir deux essais de 604 SL en 1975, avec, en vitesse stabilisée ces chiffres impressionnants: 12,9 l à 120 km/h, e... 28 (!) litres à la vitesse maximale mesurée, entre 178 et 180 km/h. La version Ti de 1978 progresse – heureusement - , avec 11,1 litres à 120, gagnant environ trois litres à la vitesse maxi qui reste identique. 20% de conso en moins, merci l'injection Bosc K-jetronic !

Coté moteurs alimentés par carbu, les mesures de deux icônes british affolent les compteurs (de la station service, of course), avec des consos suivantes à respectivement 100, 120, 140, 160, 180 km/h et V.max ):
  • Rolls Royce Spirit (1981): 15,8 / 17,9 / 21,4 / 28 / 35 / 37,4 à 185 km/h (v.max)
  • Range Rover (1971): 14,8 / 18,4 / 24,1 / 32,2 à 157 km/h (v.max). NB: « pilier de l'A-J », André Costa fit une boucle d'essai de 480 kilomètres avec un Range, dont 280 sur l'autoroute A6 (sans dépasser 139 km/h). Résultat: 25, 4 l/100 en moyenne !

Passons Outre-Rhin

Intéressons-nous par exemple au cas d'un des plus belle « überberlines » des 70 et 80s, j'ai nommé la BMW 745 I (E32). Lancée en 1981, elle est une évolution de la 732i (6 cylindres en ligne 3.2 l, greffée d'un gros turbo KKK. Passée sous la moulinette du très scrupuleux banc d'essai de l'AJ, le résultat « plombe » : 13,1 l à 120 km/h / 20 l à 160 / 27,6 l à 180 / 37 l à 200 et... 42,7 l à la V. max, mesurée à 215 km/h.
Sa concurrente de Stuttgart est une grosse gloutonnes, tout comme le 4x4 280 GE de 1981, malgré leur injection électronique: (consos à respectivement 100, 120, 140 et 160 km:h, etc.):
  • 450 SEL 6,9 (1976): 14,9 / 16,6 / 19,2 / 23,1 et 30 à 190 km/h
  • 280 GE (1981): 14,8 / 17,9 / 23,4 / 31,8 (V. Max : 156 km/h).
  
(*): merci Clair, administrateur du site www.xj-story.com 
A lire: guide achat de la Mercedes 450 SEL 6.9 (W116) sur automobile-sportive.com


dimanche 16 août 2009

Le diable s'habille en Alfa !

Quelle allure cette berline ! Je l'ai toujours préférée à sa "jumelle" née dans le studio de design de Pinifarina à Turin...je veux bien sur parler de la Peugeot 605, sortie quelques mois avant cette 164.












jeudi 7 mai 2009

Le moteur de l'Audi quattro monte dans le break!

L'Audi 200 Avant est une voiture un peu spéciale. A sa sortie en 1984, deux ans après la berline 100 et un an après la 200 turbo, sa carrosserie "fastback" à l'arrière fortement incliné - clin d'oeil à l'Audi 100 Coupé de 1971 ne rallia pas tous les suffrages...


Pourtant, ces lignes particulièrement aérodynamiques (Cx record de 0,32) n'étaient pas dépourvues d'une certaine élégance, et elles affichaient une robustesse rassurante et une finesse de réalisation impressionnante (voir les encadrés de portes notamment). Après le restylage de 1988 qui apporte - entre autres - un tableau de bord quasiment identique à celui de l'exclusive Audi V8 sortie en 88, la 200 atteint un an plus tard le sommet de sa carrière avec la version Quattro 20 V, qui hérite du moteur de la fameuse Audi Quattro, reine des rallyes à l'époque. Par rapport à la version 200 turbo standard, la puissance passe de 182 à 220 ch grâce aux deux arbres à cames en tête et aux quatre soupapes par cylindre, ainsi qu’à une injection électronique Bosch Motronic. Le couple fait un bond à 30,9 mkg obtenus à seulement 1950 tr/mn et le 0 à 100 km/h est abattu en moins de 8 secondes. Avec plus de 230 km/h, cette Audi 200 Avant Quattro 20 V était assurément un, voire LE" break le plus rapide du monde!

Avec sa carrosserie à la finition léchée, son habitacle superbement réalisé et sa technologie au top (5 cylindres, 20 soupapes, transmission intégrale), la plus versatile des Audi haut de gamme ne craignait pas grand monde au milieu des années 80. Certes, elle coûtait aux alentours de 300 000 francs, une barre psychologique bien impressionnant à l'époque (en 2009, ce n'est "que" 45 000 petits euros !), mais un break Mercedes 300 TE-24 (6 cylindres, 220 chevaux) dépassait largement ce seuil. Chez BMW, la vieillissante série 5 ne disposera pas de version Touring avant 1992 avec la nouvelle génération "funfer".
Chercher une rivale à cette Audi "break" 20 soupapes, c'est un peu chercher l'aiguille dans la botte de foin. Il y avait bien d'autres breaks puissants chez Opel (l'Omega 3000 24v) ou Volvo (la 960), mais ils étaient largement dominés par le niveau "high tech" de cette 200 Avant de la marque bavaroise.



Un break intégral, 20 soupapes et un turbo, capable de filer à 230 km/h... Une propsoition inégalée à l'époque. Dès la fin des années 80, la marque aux anneaux avaient déjà effectué une énorme avancée sur la route du premium, forçant avec talent la porte du club jusque là très fermé et occupé par BMW et Mercedes, en jouant sur une offre décalée et originalement technologique.



Fiche technique de l'Audi 200 Avant Turbo 20v Quattro
Audi 200: évolution de l'espèce
Chronologie des modèles Audi




samedi 25 avril 2009

Election des Meilleurs Youngtimers et des Classiques et du futur

Plus de 16 000 lecteurs du magazine Motor Klassik ont rendu leur vertict. Interrogées sur un panel de modèles sortis en 1979 et en 2009, Ils devaient élire ceux qui, selon eux, sont déjà des classiques, et les modèles qui ont le potentiel pour le devenir dans 30 ans. Sur 14 catégories, la marques Mercedes-Benz l'emporte 6 fois. Les résultats ont été dévoilés lors d'une soirée au Musée Mercedes de Stuttgart le 21 avril.

Le 4x4 Mercedes Classe G gagne deux fois, à trente ans d'écart




Dans la catégorie véhicules tout-terrain, le Mercedes Classe G remporte les deux prix, pour le millésime 79 et 2009. La Mini s'adjuge pour sa part la seconde place de sa catégorie, encore dans les deux millésimes. Pour les petites voitures 2009, c'est le Fiat 500 qui l'emporte, avec plus de 35% des voix. Chez les berlines moyennes, le design Alfa fait visiblement toujours chavirer les coeurs: la 159 de 2009 l'emporte, (17,2% des voix), devançant de deux petits points la Mercedes Classe C. Pour les berlines sorties il y a trente ans, la BMW 323i fait le plein de voix avec quasiment la moitié des suffrages!

Mercedes maître quasi absolu du haut de gamme

Dans la catégorie des grandes routières, encore une voiture étoilée! Le coupé Mercedes 280 CE rafle 30,9% des votes, devant ... une française (enfin!) : la Citroën CX 2400 GTI (14,5 %). Même duo de marques trente millésimes plus tard, le fameux coupé quatre portes Mercedes CLS devançant la Citroën C6 avec un écart encore plus important: 38% contre 9,5%.

Plus haut en gamme encore, dans la catégorie luxe, c'est ici la chasse gardée de la marque de Stuttgart: deux modèles, la 600 et la 450 SEL 6,9 l'emportent . Pour les voitures de 2009, l'étoile s'efface, laissant d'autres emblèmes encore plus prestigieux briller à leur tour: la Maserati Quattroporte (29,6 % des voix), devance la Rolls-Royce Phantom (10,8 %) et la Bentley Continental F.S. (8,9 %).

Coté voitures de sport, la BMW M1 s'adjuge le vote pour le millésime 79 avec 20,6% des voix, dépassant deux Porsche: la 911 Turbo 3.3 (17,5 %) et la 911 SC (14,0 %). Pour 2009, la "tueuse de 911", l'Audi R8 gagne d'une très courte tête devant l'actuelle 911. L "hypercar" Bugatti Veyron termine troisième. Très prisée des amateurs de voitures anciennes, la catégorie cabriolets voit, pour 1979, encore une Mercedes gagner, la 450 SL devançant largement, avec 26,1 % des voix, la VW Coccinelle cabriolet (17,1 %). Trois décennies plus tard, les voitures de rêve sont à l'honneur: le tiercé d'arrivée est le suivant: Alfa Romeo 8C Spider (16,4 %), Mercedes SL (9,8 %) , Porsche 911 Cabriolet (9 %).

Les résultats par catégorie
- Petites voitures
1979: 1. VW Golf 27,1 %, 2. Austin Mini (22,2 %), 3.Citroën 2 CV (15,1 %)
2009: 1. Fiat 500 (35,4 %), 2. Mini (25,3 %), 3. Smart Fortwo (13,7 %)

- Berlines moyennes
1979: 1. BMW 323i (46,0 %), 2. Saab 900 (19,1 %), 3. Volvo 240 GL (9,22 %)

2009: 1. Alfa Romeo 159 (17,2 %), 2. Mercedes-Benz Classe C (15,1 %), 3. Lancia Delta (9,2 %)
- Grandes routières
1979: 1. Mercedes-Benz 280 CE (30,9 %), Citroën CX 2400 Gti (14,5 %), 3. BMW 528i (9,4 %)
2009: 1. Mercedes-Benz CLS (37,9 %), 2. Citroën C6 (9,5 %), 3. Audi A6 (7,2)

- Berlines de luxe
1979: 1. Mercedes-Benz 600 (28,9 %), 2. Mercedes-Benz 450 SEL 6.9 (16,5 %), 3. Jaguar XJ 5.3 (16,1 %)
2009: Maserati Quattroporte (29,6 %), 2. Rolls-Royce Phantom (10,8 %), 3. Bentley Continental F.S. (8,9 %)

- Sportives
1979: 1. BMW M1 (20,6 %), 2. Porsche Turbo 3.3 (17,5 %), 3. Porsche 911 SC (14 %)
2009: 1. Audi R8 (15,9 %), 2. Porsche 911 (15,1 %), 3. Bugatti Veyron (9,5 %)

- Cabriolets
1979: 1. Mercedes-Benz 450 SL (26,1 %), 2. VW Coccinelle Cabriolet (17,1 %), 3. Porsche 911 SC Targa (16,1 %)
2009: 1. Alfa Romeo 8C Spider (16,4 %), 2. Mercedes-Benz SL (9,8 %), 3. Porsche 911 Cabriolet (9,0 %)

- Tout-terrain
1979: Mercedes-Benz 280 GE (29,9 %), 2. Land Rover S.W. (20,5 %), 3. Range Rover V8 (17,3 %)
2009: 1. Mercedes-Benz Classe G, 2. Land Rover Defender (12,3 %), 3. Porsche Cayenne (11,7 %)




Ce vote très "germanique" aurait sans pris une autre tournure s'il avait eu lieu en France, même si notre industrie était plutôt au creux de la vague au niveau créatif il y a trente ans. J'aurais bien vu une 504 cabriolet remporter sa catégorie "1979". A quand une telle opération dans la presse automobile hexagonale ?

mercredi 25 mars 2009

Concours de beauté youngtimers à Retro Classics 2009

Au Salon Retro Classic qui s'est tenu à Stuttgart en mars, le magazine allemand YOUNGTIMER organisait l'élection "Best Youngtimer 2009". Tiercé d'arrivée le 15 mars : Opel Commodore, VW Scirocco, Lotus Elan. Seuls les allemands et les anglais et américains organisent ce genre de compétition à grande échelle. A quand la même en France, et la création d'un véritable magazine consacrés aux "Youngtimers" ? Le phénomène des "jeunes anciennes" n'en est qu'à ses balbutiements dans l'hexagone, mais il faut garder espoir: la relève des papy collectionneurs est en marche!

  • 1èr prix: Opel Commodore Coupé B GS 2.8
Peu diffusée en France, l'Opel Commodore B était basée sur l'Opel Rekord D, et lancée en 1972. Elle proposait une présentation améliorée et des motorisations 6 cylindres en ligne, en berline 4 portes et coupé trois volumes. Sa carrière prit fin en 1977, remplacée par une nouvelle Commodore "C", basée sur la nouvelle génération dOpel Rekord.
Caractéristiques: 4 modèles: 2500 S, 2500 GS, 2800 GS and 2800 GS/E (6 cylindres, puissance de 115 à 160 ch.) Dimensions: 4607 mm x 1728 mm x 1380 mm.

  • 2ème: VW Scirocco TS
Produite de Volkswagen, de 1974 à 1982, la Volkswagen Scirocco première du nom est un petit coupé dérivé de la Golf 1, qui a permis de rajeunir l’image et la clientèle de la firme de Wolfsburg. Question d'image: elle sortit même six mois avant la Golf I berline. Dessinée par Giugiaro, la Scirocco – du nom d’un vent africain - apportait un... vent de fraîcheur par rapport à sa devancière, la Karmann Ghia des années 60.

Caractéristiques: 4 moteurs 4 cylindres, du modeste 1,1 de 50ch (!) au 1,8 litres injection de la version GLI, repris de la Golf.
Dimensons: 3 850 mm x 1 625 mm x 1 310 mm
  • 3ème: Lotus Esprit de 1981
La Lotus Esprit est un modèle qui fit date dans l'histoire de Lotus. Créée comme la VW Scirocco par l'italien Giugiaro, l'Esprit peut être considérée comme l'une des icônes des années 70, bien aidée en cela par ses passages sur grand écran aux côtés de James Bond:
Photos: Motor Klassik

Attention les filles: Roger vous emmène à la neige!

Caractéristiques: moteurs 4 cylindres 2,2 litres, plusieurs versions (jusqu'à 285 ch avec un Turbo). Dimensions: 4200 mm x 1870 mm x 1120 mm (!)

Si un tel concours avait eu lieu à Rétromobile par exemple, on aurait pu voir comme prétendantes, une belle R 25 V6 Turbo Baccara, ou une Peugeot 505 V6, voire une Citroën Visa Carte Noire...


Photos: constructeurs
YOUNGTIMER est le magazine allemand consacré aux voitures "culte" des année 70 et 80, et fait partie de la même maison d'édition que le magazine oldtimer allemand Motor Klassik.