Quasiment toutes les Mercedes ont été exportées outre-Atlantique. Après les 190 et 300 SL, qui ont vu le jour grâce à l'insistance de Max Hoffman, l'importateur des années 50, d'autres séries furent plébiscitées aux States. La Pagode, et plus encore les roadsters et coupés R 107, dont de nombreuses stars firent leur monture "fashion" dans les seventies et les eighties. Pour les Américains aisés, acheter une Mercedes était vu comme un choix de connaisseur et l'assurance de trouver la qualité qu'ils ne pouvaient obtenir des productions haut de gamme américaines.
Modèles diesels inédits
Des moteurs parfois atones et une esthétique... spéciale

En 1973, les USA imposèrent aussi des normes sécuritaires très strictes. Les phares courte et longue portée devaient être scellés en un bloc, et les pare chocs capables de contenir l'énergie cinétique des chocs jusqu'à 5 miles à l'heure, via un système rétractable à gaz. Cela obligea tous les importateurs à monter dans l'urgence un module supplémentaire sur leurs boucliers. Résultat: plus 20 cm à l'avant et à l'arrière. Malgré ce « coup » porté à l'esthétique, plus de deux tiers des 237 000 "R 107" produites de 1971 à 1989 trouvèrent preneur aux "States".
En 1965, Mercedes-Benz of North America naît, une des premières filiales de distribution de Daimler-Benz créée hors d'Allemagne. Avec un réseau de concessionnaires plus efficaces et un siège social structuré, la barre des 20 000 ventes est dépassée en 1967, et celle des 50 000 dix ans plus tard. Cet inimitable mélange de sérieux et de glamour propres aux berlines et roadsters étoilés explique ainsi le slogan "Engineered like no other car in the world"* des publicités américaines des années 70.
*Conçues comme aucune autre voiture au monde"


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