jeudi 3 septembre 2015

L’AMG 280 à l’essai

 Avec ses ressorts courts, ses jantes, sa calandre et ses pare-chocs noirs, la 280 E AMG a tout d’une “espèce sauvage”, comme le titre l’essai du magazine allemand Sport Auto en 1978. La version testée a reçu le second niveau de préparation mécanique, portant la puissance à 210 ch. De trente et un mille soixante-quinze deutschemarks en concession Mercedes, le prix de cette 280 E prêtée à la presse, dotée de quasiment toutes les options AMG, tutoyait la barre des cinquante mille deutschemarks ! La “V Max” (vitesse maximale) était de 214 km/h, et le 0 à 100 km/h expédié en huit secondes, un chiffre comparable à celui d’une Porsche 928 de 240 ch.


Si le freinage donnait toute satisfaction, la tenue de route fut jugée moins efficace que celle d’une BMW 530 Alpina essayée peu de temps avant. Pour les clients désirant simplement dynamiser la ligne de leur W123, le catalogue AMG prévoyait des accessoires en tout genre : jantes, spoilers, becquets, bas de caisse, etc. Cette activité représentait d’ailleurs 80 % du chiffre d’affaires d’AMG, les préparations moteur et la réalisation de véhicules complets restant marginales.




Pendant l’hiver 1982-1983, le préparateur assembla une cinquantaine de 280 CE “extrêmes”. Parfois badgés “AMG 500 CE”, ces coupés W123 arboraient le gros V8 des Classe S, porté à 276 ch. Accélérant de 0 à 100 km/h en 6,5 petites secondes, ils étaient plus vifs que leurs grands frères SEC, ou que les Aston Martin V8 et Jaguar XJS V12 à boîte automatique. Hans-Werner Aufrecht déclarera à un magazine anglais, avec une fierté à peine voilée, que ce coupé était “la meilleure voiture qu’AMG ait jamais conçue”.

Plus d'infos dans le livre de Michel Tona, "AMG, les Mercedes hautes performances", préfacé par Jacques Laffite et édité chez E-T-A-I.


samedi 15 août 2015

Un papillon aux entrailles de Classe S


 En 1973, Hans-Werner Aufrecht acquiert pour seulement vingt-huit mille deutschemarks une 300 SL de 1956. Elle vient de passer dix-sept ans au Venezuela avant d’être rapatriée en Allemagne, car le patron d’AMG vient de recevoir une commande plutôt curieuse. L’héritier d’une riche famille d’industriels allemande rêvait d’une Mercedes à portes papillon dotée du dernier niveau de technologie Mercedes. Le plus important projet d’AMG jusqu’alors s’étalait sur une année entière, représentant 4 500 heures de main-d’oeuvre. Faute de place dans la baie moteur, l’idée d’implanter le V8 6.3 fut vite écartée.


La donneuse d'organes est une 450 SE (W116)

Sans états d’âme, les garçons d’AMG remplacèrent le légendaire six en ligne par un moderne V8 de 450 SE. Retravaillé au niveau de la culasse et du taux de compression, et doté d’un arbre à cames renforcé, le “M117” voyait sa puissance grimper de 225 à 280 ch. Soucieux de son confort, le client, aux moyens visiblement illimités, fit même installer une boîte automatique et la direction assistée ! L’adaptation de cette dernière nécessitera à elle seule trois mois de labeur.

Melcher créa pour cette 300 SL “année modèle 1974” un spoiler noir sur mesure – il fallait oser – et fera repeindre tous les chromes dans cette teinte. Si ce 300 SL rouge pouvait choquer – le spoiler, les jantes Fuchs et les élargisseurs d’ailes font très tuning –, la qualité du travail était à saluer. On ne comprendra pourtant jamais ce qui poussa le commanditaire à débourser l’équivalent de deux 300 SL de collection pour s’offrir cette transformation délirante… Regretta-t-il un jour ce crime de lèse-majesté ? En tout cas, il exigea qu’on ne dévoile jamais son nom… Trente ans plus tard, AMG réitérera l’opération, greffant cette fois la chaîne cinématique du 500 SL (R129) sur quelques vénérables coupés papillon...

mercredi 15 juillet 2015

AMG Hammer: complètement marteau !

Décidément, les compagnons d'AMG à Affalterbach n'ont peur de rien. Au beau milieu des années 80, ils ont "commis" une cinquantaine de Classe E et douze coupés de la série W124 en montant au chausse-pied un V12 de 340 chevaux sous le capot. Seulement quelques stars et pilotes de F1 des eighties eurent le courage - et les moyens !- de s'offrir ce bolide. Aux USA, il y eut même une conversion sur la base d'un break. Tous sauf timides les sorciers de la Ruhr !














vendredi 3 juillet 2015

Des VUL à la sauce Brabus

Renommé pour ses transformations sur la base des voitures Mercedes, Brabus a aussi été jeter un œil sur les utilitaires  de la marque à l'étoile. Certes pas souvent, mais le tuner de Bottrop a au moins le mérite d'avoir tenté le coup. Preuve que le tuning sur les véhicules utilitaires intéresse une poignée de clients...

 









jeudi 4 juin 2015

Des BRABUS à toutes les sauces

De la smart à la Maybach, en passant par l'Unimog et des fourgons, le Tuner de la Ruhr ne recule devant rien. Si la collaboration avec smart est officielle, les autres sont de pures créations maison, sans pourparlers avec le groupe Daimler-Benz. Petit florilège à savourer.

Déjà fastueux en version "standard", l'habitacle de la Maybach peut encore être peaufiné par les maitres selliers et ébénistes de Bottrop !
Les 2T5 de la Maybach à 330 km/h sur l'anneau de Nardo.



Avec le 6 cylindres 3.6, le Sprinter porte bien son nom.



Brabus n'est pas à un paradoxe près: il véhicule aussi la Polizei !
La smart fortwo est une collaboration officielle avec Mercedes, pas le SLR.



Si la Classe E "usine" s'arrête au V8, elle a droit à un V12 chez Brabus !



vendredi 1 mai 2015

Les débuts de BRABUS

Contraction des noms des deux fondateurs - Brackmann et Buschmann -, BRABUS est devenu le premier Tuner sur base Mercedes. Et même, vu son chiffre d'affaires et ses effectifs, la première entreprise de tuning au monde, quelle que soit la marque "de base" considérée. Libre à vous d'apprécier -ou pas - les premières créations du sorcier de Bottrop, au cœur de la Ruhr.


White is right pour le R107.
Brabus 190 E 3.6 lightweight.


1983: le loueur Sixt commande 500 "baby Benz" à ses couleurs.
Pièce unique: une 190 E V8 5.0 !
Autre "Unikat": un ncoupé 190 E.


Cette Classe E W124 affiche un Cx de 0,26...


Une Classe G à moteur V12 ? Tout est possible chez Brabus !
Même un pick-up "G".


La voiture de fonction de Darth Vador ?
 









Un large choix de jantes pour le break W124.